Déjà passée par la Maison du Cygne en 2014, l'artiste varoise Marie-Line Constantini retrouve Six-Fours avec une quarantaine de nouvelles œuvres.
Photos et propos recueillis par Julien Talani
La Batterie du Cap Nègre située au bout du Parc de la Méditerranée, à Six-Fours, accueille, depuis vendredi 18 février, l’artiste Marie-Line Constantini jusqu’au 20 mars*. Cette insatiable chercheuse n’a cessé de produire en vue de ce nouvel accrochage. “J’aime me mettre en danger, sortir de ma zone de confort, si je n’explore pas de nouvelles choses, si je n’expérimente pas, je m’ennuie”. Aussi, sur une quarantaine d’œuvres, la plupart sont inédites : “seulement deux ont déjà été exposées”, poursuit l’artiste.
Le corps comme fil conducteur
Si les matières, les textures et les techniques changent (bitume de Judée, paraffine, colle de peau, gomme laque, latex…), le sujet reste toujours le même. Dans cette série, intitulée de “De l’œil à la main”, Marie-Line Constantini nous parle du vivant, en particulier du corps, qu’elle dissèque avec application et ingéniosité pour en traduire toutes les perceptions et les questionnements. Ces distorsions entre corps et esprit se révèlent sur la toile, dans ses travaux à l’huile, ses collages hybrides ou ses gravures.