Lundi 21 août, la cérémonie patriotique a rassemblé les élus, des personnalités civiles et militaires, des associations d’anciens combattants et de nombreux Bandolais. Par cet événement, Bandol marque son attachement au devoir de mémoire. Un hommage solennel aux combattants qui ont délivré la ville de l’assaillant.
Propos et photos recueillis par Solange Alziari de Malaussene.
Trois temps forts ont jalonné cette journée du souvenir. Dans un premier temps, de nombreuses personnalités s’étaient rassemblées devant la plaque commémorative à l’angle de l’hôtel de ville, pour un premier hommage. Elles se sont, dans un deuxième temps, rendues au square du 21 août 1944, pour une cérémonie protocolaire, marquée par une émotion, largement palpable. Tout le monde s’est ensuite retrouvé devant le monument aux morts dans les allées Vivien. Dépôts de gerbes et discours ont ponctué l’événement.
Un hommage vibrant
S’incliner dans le silence devant la mémoire de ceux, qui au prix du sacrifice ultime, ont redonné la liberté à Bandol. Un message implicite accueilli avec beaucoup de gratitude. L’hymne national, joué à plusieurs reprises, a ponctué la cérémonie dont les allocutions de Marlène Nadjarian, adjointe déléguée aux cérémonies patriotiques, ont été poignantes : « Il y a soixante-dix-neuf ans, en ce jour du 21 août 1944, Bandol connaissait des heures de désolation, de chaos et de terreur avant de connaître la libération ultime… », a déclaré l’adjointe, qui a aussi rendu hommage aux sept hommes qui ont donné leur vie pour que la nôtre soit possible.
Une soirée placée sous le signe de la liberté
Le temps de la reconstruction a fait son œuvre, effaçant toutes les traces du 21 aout 1944, mais ces combattants ont pris place dans l’histoire de Bandol et, pour honorer leur mémoire, un grand feu d’artifice a brillé dans le ciel bandolais. Un concert a joué les plus grands succès de groupes emblématiques, comme Queen, Police, U2… La fête a battu son plein jusque tard dans la nuit. Un moment marquant, pour que ces héros ne soient jamais oubliés.
