Le Pôle Arts Plastiques de Six-Fours présente deux artistes, Christelle Margaria et Michelangelo Tallone. Une exposition, dans laquelle peintures et sculptures dévoilent tous les aspects de la féminité sous différentes formes et techniques.
Christelle Margaria et Michelangelo Tallone sont cousins. Elle, vit à Chambéry et peint par passion, un monde imaginaire dans lequel la féminité s’exprime à travers les fleurs et les couleurs. Lui, italien, originaire de Paesana dans le Piemont, est un artiste connu, au travail couronné. Il a choisi d’exposer ses sculptures de femmes en résonance avec les toiles de Christelle. « L’exposition déroge quelque peu à cette règle (la salle est généralement dédiée aux associations, jeunes artistes, et petites séries…) tant leurs œuvres sont abouties tout en s’unissant à merveille », explique Dominique Ducasse, élue, déléguée à la culture, présente lors du vernissage mercredi soir, à l’espace Jules de Grelin au Brusc.
La féminité est comme une fleur intérieure qui grandit petit à petit
Aux nuances de roses et de bleues qui rappellent les couleurs d’un songe, Christelle associe des fleurs, anémones, hibiscus, lotus… à ses dessins de femmes tracées à l’encre noire. Lili, Malika, Patricia, Raphaëlle, Karine… les toiles portent toutes des prénoms de femmes qui ont touchées l’artiste. Une série qu’elle a débuté il y a deux ans. « J’associe aux femmes de nombreuses fleurs, dessinées en noir, en relief avec de la pâte dorée et enfin des fleurs en papier sont collées sur la toile, comme si elles étaient là, posées par le vent… », livre Christelle. Par superposition de papiers de soie et d’encres, elle crée une version poétique et idéalisée de la réalité, et montre une féminité émanant souvent des sentiments intérieurs. « Le tracé des cheveux allant parfois à l’infini permet d’aller au-delà de la toile », souligne-t-elle.
Les formes et les courbes élémentaires des sculptures reflètent l’élégance des femmes
A première vue, on pourrait croire à des sculptures de fer tant elles en ont la noirceur et l’aspect. Pourtant, l’argile est la matière qu’utilise Michelangelo Tallone pour sculpter ses femmes aux formes élancées. « Ma technique est celle du « bucchero », le bûcher Étrusque, datant du VIIe siècle avant JC », explique-t-il. Une technique qui consiste à cuire l’argile au feu de bois, lui donnant un aspect noir et des reflets plus ou moins scintillants selon le résultats voulu, ainsi Michelangelo fait parler la matière. Artiste accompli, à thèmes multiples, il a choisi de présenter ces femmes en osmose avec les toiles de sa cousine. Une exposition complémentaire, dans laquelle les aspects de la féminité intérieure et extérieure s’expriment librement.
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Pôle Arts Plastiques Espace Jules de Greling (Le Brusc) Date : Exposition du mercredi 22 janvier au dimanche 2 février 2020 Horaires d'ouverture : tous les jours 10h-12h et 14h-17h30 Entrée Libre