Aussi active qu’une ruche au printemps, la Villa Simone a reçu de nombreux visiteurs lors de la journée de l’abeille et de la biodiversité.
Photos et propos recueillis par Julien Talani
Vendredi 29 et samedi 30 septembre, la Villa Simone a reçu de nombreux apiculteurs et défenseurs de l’abeille et de la biodiversité. Au milieu de l’exposition actuelles des photos d’Hans Silvester, de nombreux jeux et ateliers divers étaient proposés aux enfants et aux familles par différents acteurs de ce secteur. Les services jeunesse et environnement ont également pris part à cet événement. Les jardins de la Villa Simone avaient d’ailleurs été décorés pour l’occasion par les productions des enfants des centres aérés Jaumard et des Roches Brunes.
Deux nouveaux apiculteurs
La Ville de Six-Fours a également profité de cet événement pour rendre publique la signature de deux baux à destination de deux apiculteurs. Ces professionnels du miel et de l’abeille vont pouvoir prochainement installer leurs ruches sur deux parcelles acquises par la commune. Bernard Barthélémy occupera 8410 mètres carrés au Brusc. Messieurs Bruno Comes et Grégory Sautier disposeront eux de 3234 mètres carrés dans le secteur du lieu-dit Petit Courens. Un secteur où la municipalité se dit particulièrement vigilante, tout comme dans celui de Pépiole où déjà deux parcelles ont été soustraites à l’urbanisation : l’une au profit d’un apiculteur et l’autre à un exploitant de cannes de Provence. « Chaque fois que nous le pouvons, nous acquérons, par le biais de la Safer (société d’aménagement foncier et d’établissement rural), les terres à vocation agricole pour qu’elles puissent continuer d’y abriter des activités du même type. C’est le cas encore aujourd’hui avec ces deux terrains que la commune va louer à ces deux apiculteurs pour une durée de neuf années entières et consécutives », explique Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours.
Produire de nouveaux cheptels
Pour Bruno Comes, ce terrain servira à faire hiverner ses ruches avant de les transhumer sur le plateau de Valensole. “On va pouvoir créer de nouveaux cheptels et repeupler intelligemment la zone en produisant de nouvelles reines et de nouvelles colonies”, se réjouit-il, “l’abeille est un insecte vital pour l’être humain. Il est impératif de transmettre ce message et le savoir-faire de l’apiculteur aux générations futures”, ajoute-t-il.
Bientôt un rucher pédagogique
Une autre action en faveur de la biodiversité et des abeilles est sur le point d’aboutir. Un rucher pédagogique ouvert aux scolaires et aux centres aérés de la commune sera effectivement bientôt installé dans le bois de la Coudoulière, près de la Maison du Cygne. Il sera animé par la société civile d’exploitation agricole de la Forêt des Maures dirigée par Bruno Comes. Il permettra aux enfants d’aider à produire du miel, comme de vrais apiculteurs. Ce rucher pédagogique sera composé de dix ruches pouvant produire chacune près de dix kilos de miel. Une cuvée municipale que l’on a hâte de savourer.