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#NAH, la lutte contre le harcèlement se poursuit au collège

Ce 7 novembre, à l'occasion de la Journée nationale de la lutte contre le harcèlement à l'École, les établissements scolaires se sont mobilisés. Le Collège Font de Fillol, à Six-Fours, a, une nouvelle fois, marqué l’événement.

Ce jeudi, au collège, les élèves étaient, pour la plupart, vêtus de bleu, en accord avec le « dress code » proposé par le collège et qui fait écho à la couleur du « Non au Harcèlement ». La journée a commencé avec des projections de vidéos de sensibilisation dans toutes les classes suivis de débats animés par les 32 ambassadeurs élèves anti-harcèlement. Encadrés par leurs professeurs, élèves et ambassadeurs se sont prêtés au jeu des questions réponses sur le harcèlement à l’école mais aussi sur les réseaux sociaux. Quand l’enseignant pose la question : C’est quoi le harcèlement ? Un élève réplique tout de suite : C’est toute attaque psychologique ou physique qui se répète envers une même personne ! « Il faut savoir que la moitié des cas de harcèlement sont recensés dans les collèges », soulève également Thomas, ambassadeur. Un chiffre qui n’a pas laissé indifférents les élèves.

Un engagement de tout le collège

La matinée s’est poursuivie avec un rassemblement de toutes les classes dans la cour du collège. Ensemble, les élèves ont entamé une chanson de Soprano ,menés par leur professeur de musique, pendant que certains ont présenté une chorégraphie apprise avec leur professeur d’EPS, d’autres ont lu un texte. Tous ont participé à diffuser le message de lutte contre le harcèlement scolaire notamment avec la création d’une œuvre participative « Mille mains pour dire Stop au Harcèlement », exposé dans le hall du collège, installé avec leur professeur d’arts plastiques. « Notre objectif est d’éduquer nos jeunes au respect, à l’empathie et à la solidarité, ainsi que de leur donner les outils pour réagir en cas de situation de harcèlement, qu’ils en soient témoins ou victimes », explique Eléonore Gay Camps, Conseillère Principale d’Éducation du Collège (CPE). Invité par la nouvelle principale du collège, Christine Valibouse Huguen, M. le Maire de Six-Fours a dessiné sa main sur l’oeuvre collective en soutien à cette belle initiative.

Un collège pionnier

En 2021, le collège s’était porté volontaire pour participer au programme national PHARE, proposé par l’éducation nationale, un programme de lutte contre le harcèlement à l’école, priorité du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. « Nous avons constitué une équipe composée de huit professionnels de l’établissement, CPE, assistante sociale, psychologue, infirmière, assistante d’éducation afin de participer au programme PHARE qui nous permet d’être formés au cours de l’année sur la prise en charge des problèmes de harcèlement. Cette équipe s’étoffe d’année en année avec d’autres participants. A notre tour, nous avons sélectionné 10 élèves ambassadeurs a qui nous transmettons les informations. Aujourd’hui, ils sont 32 ! », explique la CPE du collège. « Cette spécificité du Collège qui a été l’un des premiers à expérimenter le projet des ambassadeurs « non au harcèlement » est plus que positive puisque chaque élève ambassadeur est au plus près des camarades », ajoute-t-elle.

Cette forte sensibilisation a permis de lever le voile sur un sujet qui ne concerne pas moins de trois élèves en moyenne par classe, selon une estimation au niveau nationale. Une réalité qui peut avoir des répercussions graves sur leur bien-être et leur réussite scolaire.

Être ambassadeur « non au harcèlement » qu’est-ce que c’est ?
Julia, 14 ans est ambassadeur depuis trois ans. Elle s’est inscrite auprès du bureau de la vie scolaire car elle a été témoin de harcèlement et en devenant ambassadeur, elle a souhaité venir en aide à ses amis. « Être ambassadeur, c’est être au plus près de mes camarades et à leur écoute,  les informer et les soutenir l. Face à un cas de harcèlement, il faut tout de suite en parler avec un adulte, au collège ou en famille et à des amis. Il y a un numéro aussi le 3018, auquel on peut téléphoner », nous livre-t-elle avec engagement.

Regarder la vidéo de la chorégraphie  ICI

 

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