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Navette gratuite en test au Brusc

Nouvelle venue sur le port du Brusc, la « Brusc-Line », navette électrique et gratuite, va être testée jusqu'au 31 août. Elle relie le chemin de La Gardiole aux Charmettes en dix minutes, sept jour sur sept, en desservant le port.

Deux trajets différents, six arrêts, un véhicule électrique, trois « pilotes »… bienvenue à la « Brusc-Line » ! On peut d’ailleurs prononcer son nom comme on veut. À l’américaine : « Brusc-Laïne ». Ou bien à la bruscaine, « Brusqueline » : ce qui ne manquera pas de rappeler aux nostalgiques les heures glorieuses des « Michelines »*…

Mais ne confondons pas. C’est bien d’un dispositif moderne dont on parle. Et non d’un retour dans le passé. « Les modes de transport doux ont la côte », affirme le maire de six-Fours, Jean-Sébastien Vialatte, présent samedi pour la mise en service officielle de cette navette électrique, « cela se vérifie d’ailleurs avec le succès déjà important que connaissent nos vélos électriques ».

Le port oui mais, et le jeudi ?

Sept jours sur sept, de 9h30 à 19 heures, la « Brusqueline » (je choisis l’appellation bruscaine) permettra de rallier le chemin de la Gardiole (parking DCNS) au parking des Charmettes. Plus besoin de stationner sur le port : en laissant son véhicule à la périphérie, on y est en moins de cinq minutes ! Deux arrêts intermédiaires seront desservis six jours sur sept : la place Cader et la Capitainerie. Le jeudi, jour de marché, la navette sera déviée par l’avenue Le Mail et fera une pause à proximité de l’école Dodero avant de rejoindre les Charmettes. La municipalité annonce un trajet d’une durée totale d’une dizaine de minutes, arrêts compris, et prévoit quatre à cinq aller-retour par heure (selon le trafic). Pour la mise en œuvre de ce projet, la commune s’est rapproché de l’entreprise New Cap qui officie depuis 2003 dans l’hypercentre d’Aix-en-Provence et dont les « Diablines » transportent en moyenne près de 300 000 personnes chaque année. Ce dispositif a coûté à la Ville moins de 40 000 euros et a permis l’embauche de trois saisonniers pour assurer le transport des passagers.

Photos et propos recueillis par Julien Talani

 

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